Quand la politique s'en mêle

L'Europe, pour ou contre. Ce n'est pas la question qui sera posée le 29 mai, car les Français ont déjà répondu à cela il y a bien longtemps. Ce qui est demandé, c'est si l'on accepte la constitution européenne telle qu'elle est présentée. Derrière cela, ce ne sont pas que ces enjeux là qui sont débattus. Je ne fais pas particulièrement de politique sur ce blog d'habitude, mais une fois n'est pas coûtume. Je ne reviendrai pas sur le fait de voter qui pour moi me semble primordial, plus qu'un droit, un devoir, ce qui permet de s'assurer en quelque part de la continuité de la démocratie, même si celle-ci, de temps à autre, semble être plus un simulacre qu'autre chose. J'ai rencontré un élu dernièrement avec qui j'échangeai sur le fait que les hommes politique sont élus par le peuple, pour le peuple et avec le peuple. Il en retournait qu'actuellement, ils étaient plutôt là pour s'assurer des mandats. Je trouve cela hautement répréhensible, mais là n'est pas le sujet. Pourquoi je voterai non à la constitution européenne ? En partie pour des affaires qui n'ont pas attrait à la constitution elle-même, mais directement à l'Europe :
  • Les brevets logiciels ont été entérinés par le conseil européen, alors là même que les parlementaires avaient, de manière forte, exprimés leur avis à ce sujet. Faisant fi de tout cela, les brevets logiciels ont tout de même été validés par ce conseil. Je rappelle que le parlement représente le peuple, donc si le conseil ne suit pas le peuple, je ne vais pas aller dans une organisation qui n'écoute rien à ma voix,
  • une Europe unie pour faire face aux grands, devrais-je dire Au Grand que sont les USA. Unie l'Europe dîtes-vous ? Pas d'unification de langue, nous sommes obligé de parler américain pour nous comprendre. Pas d'unification de monnaie au sein de l'union. L'euro, je le rappelle, n'est pas présent dans tous les pays européens, entre autre au royaume-uni. Faire un grand état incapable de s'entendre sur ne serait-ce que la chose principale ? Non merci !
  • Le droit des parlementaires nationaux sera "réduit" aux affaires "locales". Le reste du temps, c'est l'exécutif qui se chargera de faire appliquer ce que l'Europe dit. Une loi, faîtes dans un lieu politique où se mêlent toutes les cultures. Étant entouré de nombreux étrangers, je sais combien le choc culturel est une affaire difficile à gérer, alors ô combien cela doit être encore plus difficile quand il faut tenir compte de tous les aspects culturels dans des établissements de lois ! Juste pour rire, définissez la liberté d'expression dans tous les pays qui constituent l'Europe aujourd'hui. Il y a matière à rire... où à pleurer !
  • La constitution se doit d'être un document simple. Celle-ci, avec 484 amendements est un jargon juridique que seuls les maîtres de cet art seront en mesure de comprendre,
  • pour finir et ce n'est pas la moindre des choses ! Me faire insulter par des représentants de partis politiques ne me plaît guère. Ainsi, François Hollande a dit et maintient fermement que ''Si Le Pen ne se fait pas entendre, c'est parce que d'autres font le travail à sa place.'' Nos hommes politiques en sont donc venus à refaire ce qui s'est passé aux dernières présidentielles ? C'est pathétique. Pour tout cela, j'engage donc à voter non aux prochain référendum, même s'il se dit ici et là que la démocratie pourrait se voir entièrement trompée sur les résultats des votes, mais cela est une affaire d'état...