Two, ho-ho, nine.

On pourrait parler de la mort, qui comme chacun le sait, est un homme, des cinq cavaliers de l'apocalypse avant qu'ils ne deviennent célèbres, de la grande A'Tuin ou encore du coffre. Si 2008 a été vraisemblablement une année sans intérêt aucun, si des promesses n'ont pas été tenues, si ni le bonheur ni le travail ne semblent avoir voulu se motiver, je ne peux que rendre un hommage à mon compagnon de l'année, monsieur Terry Pratchett à qui je dédie ce chapeau. De l'inconnu que je suis à celui qui fait d'Alzheimer son compagnon de chevet, un grand merci. Merci de m'avoir fait voyager et de me faire tant rêver et rire. Ce qui n'est, a priori, pas chose aisée pour que ce soit de bon cœur. Deux mille neuf sera une bonne année. Ne me demandez pas pourquoi, c'est ainsi. Ce sentiment oppressant de bien être qui vous empêche de défaillir ou d'apercevoir un nuage. Cette voie tracée qui semble, malgré les gouffres, vous appeler et vous dire : c'est là. C'est vers cela que je vais cette année. Le plus merveilleux, c'est que je suis incapable de dire quoi, qui ou quand. Juste apercevoir la voie, entendre ce bruissement agréable et cette odeur légère mais envoûtante. Que ma grâce et la paix vous accompagne au cours de cette année. On l'appelle crise, dépression, solitude. Je suis heureux d'être dans une paix totale et je vous souhaite de pouvoir la partager. En attendant le Big One qui devrait couper une bonne partie de l'Internet de la planète et changer le visage d'Internet, je vous souhaite de ne pas oublier qu'il y a quelques jours encore vous étiez en fête et que vous avez échangés de nombreux vœux. Happy. New. Year. See you, space cowboy.